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Supervision et Analyse de la pratique

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Philippe Vernerey Psychothérapie Annecy

La supervision versus l'analyse de la pratique

La supervision et l'analyse de la pratique concernent généralement le champ médico-social. Elles permettent à des professionnels d'analyser ou/et de superviser leur pratique avec le recul d'un espace dédié. Ces point sont hors champs opérationnels. Le dégagement des opérations ou des décisions, invite à une réflexion plus poussée, plus globale. C'est à dire, avec une prise en compte de l'ensemble des facteurs, y compris émotionnels. 

Il concerne peu le monde de l'entreprise qui s'auto-régule et s'auto-analyse dans des revues de projets, des comités de direction, des comités de pilotage etc. Le coaching des dirigeants et des leaders est une forme d'analyse et de supervision de la pratique de manager.

Il pourrait intéresser le monde associatif, politique et public.

L'analyse de la pratique -comme son nom l'indique en partie- est un espace de mise en commun des pratiques professionnelles. Ces groupes d'analyse se réunissent régulièrement et sont animés ou encadrés par un superviseur. Ce dernier a un rôle de tiers, il est le gardien d'un bon cadre d'échanges et de travail et il est le garant d'un processus collaboratif et étayant. 

Dans l'exercice de la supervision, l'analyse de la pratique est enrichie de ce que traversent, de ce qui se joue dans les équipes et aussi de ce qui se joue pour chacun.  

Mon parcours

Pour exercer mon rôle de superviseur j’ai suivi en 2022 le cycle complet de 

« Formation systémique à l’analyse de la pratique et à la supervision », un cycle de 10 journées comptabilisant 70 heures de formation.

L'entreprise, le groupe, mon rôle de facilitateur

Je continue d'exercer dans le milieu de l'entreprise en tant que facilitateur. J'interviens en tant qu'animateur régulateur dans des comités de direction, des comités de pilotage de service et régulation.

Mon travail personnel et ma formation en systémie me permettent d'être un régulateur bienveillant et cadrant. Je travaille beaucoup avec la circularité, un concept de systémie, qui permet à chacun un espace d'élaboration et de ressenti qui renforce l'imago du groupe. (L'image ou la connaissance du groupe qu'il a sur lui-même).

Je n'hésite pas à confronter les interlocuteurs sur ce que je perçois de contre-productif à la visée commune et contractuelle. Ces confrontations sont bienveillantes et désamorcent les conflits en plongeant dans les différences de points de vue ou de ressentis.

Le cadre

Pour que la rencontre soit un lieu de confiance, de partage, de coopération et d’enrichissement, le cadre est un contenant primordial. Les règles de fonctionnement sont claires, explicites, partagées et au besoin, co-construites. La tenue du cadre est un aspect essentiel pour moi. En tant que superviseur, je suis d’abord le gardien de ce cadre sécure et bienveillant.

Aller au plus pertinent

Conscient que les enjeux se jouent là où les acteurs (professionnels notamment) sont perçus comme un problème, la notion de  « courage relationnel » est essentiel à ma pratique. C’est la question qui est la plus délicate, la plus difficile à poser et qui est souvent la plus pertinente.

La régulation

C’est une de mes pratiques fondatrices. C’est là où se trouve l’enjeu des équipes. C’est à cet endroit que je développe la puissance du bon cadre, des bonnes questions et de la circularité.

C’est une pratique complète.

En résumé :

Pour moi, mon rôle de superviseur, c’est apporter et maintenir un bon cadre, avoir une pratique engagée et bienveillante pour développer un processus élaboratif et collaboratif.

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